Nous le voyons rarement, peut-être que j'obsède aussi.
Il est caché, secret, complexé.
Le pénis. Le pénis populaire. Celui que tu verras chez toi sans l'avoir demandé.
Je pense à Watchmen, qui à mon grand bonheur ne s'est pas censuré.
Je pense surtout au jeu Grand Theft Auto.
Forte sur la sensation, cette série choque, amuse, déplait. J'aime.
Voilà que plusieurs jeunes hommes ont peur. Peur, car RockStar (les créateurs) offre, dans sa nouvelle production, la grandeur du sexe masculin, en pixels. On parle ici d'un sexe mou, tranquille, moyen.
Mais voilà, j'ai lu des jeunes dire: No penis in my game!
... Ah!
Car le sang, la violence et le crime choquent maintenant moins que le corps.
{ J'ai l'esprit brouillé, stupéfié.
C'est un sujet sur lequel je reviendrai. C'est un sujet qui me touche, je suis censuré. }
8.29.2009
8.28.2009
À se flatter dans le sens du poil.
Un mot de
R. Lacorne
Bonjour les copains.
Parlons aujourd'hui de cinéma. Quel cinéma? Le cinéma d'ici, of course.
Tout le monde s'entend (ou presque) pour dire que Le déclin de l'empire Américain et Les invasions barbares sont des chef-d'oeuvres. Je vais marcher dans le sens contraire!
En quoi ces films sont-ils des chef-d'oeuvres? En quoi sont-ils même bons, ou passables?
Un prof que j'avais au cégep avait soulevé la classe en disant joyeusement que ces films étaient de la merde. En accord j'étais, et je suis.
Qu'est-ce que les gens aiment dans ces films?
La longueur?
Le manque de rythme?
Le sujet qui en réalité n'a rien de nouveau?
Les dialogues vides et remplis de lieux communs?
Les acteurs aimés d'avance?
L'image drabe, plate et non cinématographique?
De mes amis ont dit: Mais c'est un sujet qui choquait à l'époque!
Et moi de répondre: Quoi? Le sexe? La drogue? Les deux plus vieux plaisirs terrestres? En quoi est-ce choquant? Il n'est même pas question ici de sexe sale et tordu, comme l'inceste, le viol de bébés morts ou l'urophagie, mais bien de sexe propret, convenable et masturbatif dans sa contemplation.
Comment un intellectuel peut-il trouver matière à stimuler son intellect avec de tels ennuis?
Le peuple Québecois est-il si plate qu'il fête la platitude? Bientôt, journée nationale de l'ennui orgasmique?
Alors que certains films se font rabattre par la critique parceque 'glauque, vide et sans intérêt', nous louangeons de telles facilités... C'est un concept que j'ai du mal à saisir.
Revenons à ce film 'glauque, vide et sans intérêt'.
Je parle ici du film Cadavres. Voilà, à mon avis, ce que le cinéma devrait être. Un esthétisme assuré, des personnages tordus mais fidèles à eux-mêmes, un certain humour tongue-in-cheek; Une célébration de ce que nous pouvons concevoir, sans le vivre. Si je veux une fenêtre sur la vie plate et convenue du monde, je n'ai qu'à regarder dehors. Pourquoi irais-je donc louer un film pour remplacer cette fenêtre? Bonne question.
Aimons les Salò, Calligula, Funny Games, Oranges Mécaniques, Cadavres, Karmina, Decameron, Kill Bill, L'Empire des Sens, et autres perles de genre. Ça vaut mieux, à mon avis, que de se flatter dans le sens du poil. L'inconfort porte au changement, et je fêterai le changement.
Et sur ce, bonne journée.
Parlons aujourd'hui de cinéma. Quel cinéma? Le cinéma d'ici, of course.
Tout le monde s'entend (ou presque) pour dire que Le déclin de l'empire Américain et Les invasions barbares sont des chef-d'oeuvres. Je vais marcher dans le sens contraire!
En quoi ces films sont-ils des chef-d'oeuvres? En quoi sont-ils même bons, ou passables?
Un prof que j'avais au cégep avait soulevé la classe en disant joyeusement que ces films étaient de la merde. En accord j'étais, et je suis.
Qu'est-ce que les gens aiment dans ces films?
La longueur?
Le manque de rythme?
Le sujet qui en réalité n'a rien de nouveau?
Les dialogues vides et remplis de lieux communs?
Les acteurs aimés d'avance?
L'image drabe, plate et non cinématographique?
De mes amis ont dit: Mais c'est un sujet qui choquait à l'époque!
Et moi de répondre: Quoi? Le sexe? La drogue? Les deux plus vieux plaisirs terrestres? En quoi est-ce choquant? Il n'est même pas question ici de sexe sale et tordu, comme l'inceste, le viol de bébés morts ou l'urophagie, mais bien de sexe propret, convenable et masturbatif dans sa contemplation.
Comment un intellectuel peut-il trouver matière à stimuler son intellect avec de tels ennuis?
Le peuple Québecois est-il si plate qu'il fête la platitude? Bientôt, journée nationale de l'ennui orgasmique?
Alors que certains films se font rabattre par la critique parceque 'glauque, vide et sans intérêt', nous louangeons de telles facilités... C'est un concept que j'ai du mal à saisir.
Revenons à ce film 'glauque, vide et sans intérêt'.
Je parle ici du film Cadavres. Voilà, à mon avis, ce que le cinéma devrait être. Un esthétisme assuré, des personnages tordus mais fidèles à eux-mêmes, un certain humour tongue-in-cheek; Une célébration de ce que nous pouvons concevoir, sans le vivre. Si je veux une fenêtre sur la vie plate et convenue du monde, je n'ai qu'à regarder dehors. Pourquoi irais-je donc louer un film pour remplacer cette fenêtre? Bonne question.
Aimons les Salò, Calligula, Funny Games, Oranges Mécaniques, Cadavres, Karmina, Decameron, Kill Bill, L'Empire des Sens, et autres perles de genre. Ça vaut mieux, à mon avis, que de se flatter dans le sens du poil. L'inconfort porte au changement, et je fêterai le changement.
Et sur ce, bonne journée.
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Ready, Set, Go.
Un mot de
R. Lacorne
Et voilà.
El Rem se lance dans la blogosphere.
Et sur ce, bonne soirée.
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