?Il était une fois un jeune homme qui apprit à écrire.
D'instinct, j'écrivais alors à un auteur célèbre. Grande surprise pour moi d'obtenir une réponse, de savoir qu'il était possible de contacter et d'entreprendre correspondance avec ces inconnus connus.
Aujourd'hui, j'écris, j'écris beaucoup, j'écris l'acide, le miel et le quotidien.
Et je me demande, toi, tu écris?
Quatre gens aujourd'hui ont écrit, à ce que j'en ai vu, à un politicien échaudé.
Se peut-il qu'il y en ait plus? Qui aujourd'hui prend droit de parole? Qui aujourd'hui prend plume pour épée, mot pour bouclier?
Souvent, je me crois tout puissant car je prend texte et prose comme amants, amis et représentants.
Si plusieurs d'entre nous écrivent, mais que rien ne change, serait-ce que le verbe est bel et bien mort?
Si aucun d'entre nous écrit, puisque rien ne change, serait-ce que le verbe est bel et bien mort?
Devrait-on se servir de logiciels de mail-bombing pout se faire entendre? Bien que n'ayant rien contre la violence, je rêve d'un romantisme d'écoute et de dialogue.
Je rêve à croire que mes mots, aussi maladroits qu'ils soient, sont corrosifs parfois, panacées d'autres fois.
Toi, dormeur, écris-tu? Écris-tu à qui veut bien te lire?
9.07.2009
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